Inflation sécuritaire

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Sécurité routière : le Sénat vous fait participer à sa réflexion !

Le 24 janvier 2018, la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, ainsi que la Commission des lois du Sénat ont décidé la création d’un groupe de travail commun sur la sécurité routière. Celui-ci est composé de M. Michel RAISON (Les Républicains, Haute-Saône), M. Jean-Luc FICHET (Socialiste et républicain, Finistère) et Mme Michèle VULLIEN (apparentée Union Centriste, Rhône).

Ce groupe de travail est chargé d’évaluer sans a priori l’utilité et l’efficacité de certaines mesures annoncées par le Gouvernement lors du CISR du 9 janvier 2018 (dont la limitation de vitesse à 80 km/h sur certaines routes) pour lutter efficacement contre l’insécurité routière. Le groupe de travail est également en charge de formuler toute proposition pour renforcer l’efficacité de la lutte contre l’insécurité routière.

Avant de rendre ses conclusions fin avril 2018, les sénateurs du groupe de travail souhaitent associer à leur réflexion l’ensemble de la société civile. Un espace participatif est ouvert sur internet, auquel la FFMC PPC vous incite à participer. Il vous y est demandé de vous exprimer et de contribuer jusqu'au 30 mars sur 2 sujets :
* que pensez-vous de la mesure gouvernementale consistant à réduire la vitesse maximale à 80 km/h ?
* quelles mesures vous semblent les plus utiles pour lutter efficacement contre l’insécurité routière ? parmi celles annoncées par le CISR ? ou d'autres mesures ?

 

Citoyens et citoyennes motards et motardes, vous avez la parole !

80 km/h : la FFMC auditionnée au Sénat

Le groupe de travail du Sénat sur la sécurité routière est chargé d’évaluer l’utilité et l’efficacité de certaines mesures annoncées par Edouard Philippe lors du CISR du 9 janvier pour lutter efficacement contre l’insécurité routière, dont la limitation de vitesse à 80 km/h sur certaines routes.

Dans ce cadre, la FFMC a été reçue le 9 mars par les sénateurs. Motomag tire le bilan en vidéo de cette rencontre en interviewant Marc Bertrand, le chargé de mission sécurité routière à la FFMC.

Sud Radio : faut-il appliquer le 80 km/h ?

Lundi 19 février, dans l'émission "Le Grand Soir" sur Sud Radio, Pierre Chasseray (le Délégué Général de l'association "40 millions d'automobilistes"), Marc Bertrand (chargé de mission Sécurité Routière à la FFMC) et Me Nicolas Ferté (spécialiste du permis de conduire et de la route) ont répondu aux questions de Christophe Bordet : "La Corrèze doit-elle appliquer le 80 km/h ?".

 

Cette émission fait suite à la décision unanime du Conseil Départemental corrézien de demander au Premier Ministre le droit de maintenir la limitation de vitesse à 90 km/h sur ses routes secondaires, en raison de ses forts investissements sur les infrastructures et de la contribution limitée des excès de vitesse aux accidents corporels du département (17 % en Corrèze, contrairement au chiffre de 31% annoncé par la sécurité routière).

Vous pouvez podcaster et réécouter les trente-et-une minutes d'argumentaire, qui ont convaincu les auditeurs : à l'issue de l'émission, 80% des auditeurs se sont exprimé contre l'application du 80 km/h en Corrèze ! Extraits...

Pierre Chasseray : "Qu'est-ce qui se passe quand on baisse la limitation à 80 km/h ? [...] On augmente l'accidentalité !" (à 1mn48).

P. Chasseray : "Le Sénat réclamait à corps et à cris le rapport sur le 80 km/h, que ne fournissait pas -évidemment- la Sécurité Routière parce qu'il n'était pas bon ; il devient bon à partir du moment où la Sécurité Routière et l'Etat investit sur ces routes limitées à 80 km/h pour derrière les sécuriser par les infrastructures" (à 2mn25).

P. Chasseray : "La seule vraie question qui devrait se poser aujourd'hui, et à laquelle personne n'a répondu : quel est le taux d'accidents dont la cause est une vitesse comprise entre 80 et 90 ? On n'a pas d'étude parce que évidemment la vitesse n'est pas en cause dans ce type d'accidents. Donc en quoi baisser la vitesse, comme par magie, ferait baisser le nombre de victimes ? Ca ne fonctionne pas" (à 3mn22).

P. Chasseray : "Si on prend avant 2002 par exemple : la vitesse moyenne augmentait sur les routes et les accidents n'ont pas pour autant augmenté loin de là. C'est du comportement !" (à 4mn05).

Marc Bertrand : "L'augmentation du nombre de morts de ces dernières années est surtout liée aux usagers vulnérables : piétons, cyclistes en ville. Il a été démontré que la vitesse moyenne sur les réseaux concernés par cette baisse de vitesse future était déjà de 82 km/h. Donc, comme vous l'avez souligné, les conducteurs se comportent déjà globalement assez bien" (4mn27).

Pub contre sécurité routière : 1-0 !

La FFMC dénonce l'usage de l’argent public pour une opération de communication, plutôt que de l'utiliser pour l’éducation routière et les investissements sur les routes !

 

Ces 2 pages entières de publicité de la sécurité routière ont été reproduites dans plus de 300 journaux durant le week-end du 19 février !!!

Les routes à 80 km/h plus accidentogènes qu'à 90 km/h ?

Après que la revue "Auto plus" ait dénoncé les insuffisances de l'expérimentation menée sur les routes bidirectionnelles limitées à 80 km/h (durée trop courte de l'expérimentation, mortalité principalement due aux drogues-alcools, rénovation des chaussées avant l'expérimentation, baisse de la circulation sur le tronçon étudié en faveur des routes avoisinantes à 90 km/h...), c'est au tour de l'association "40 millions d'automobilistes" de publier son propre rapport.

Pour son étude, l'association a analysé le fichier des Bulletin d’Analyse des Accidents Corporels de la Circulation (BAACC). Elle a recensé tous les accidents survenus sur les 3 portions de routes nationales concernées par l’expérimentation de juillet 2015 à juin 2017 (86 kilomètres dans la Drôme, la Haute-Saône, la Nièvre et l’Yonne) et les a comparés avec les données des années 2012 à 2016 pour déterminer l’impact de la réduction de vitesse sur l’accidentalité et la mortalité.
« Nous avons étudié tous les accidents survenus entre 2012 et 2016 sur ces sections de routes nationales et l’analyse de ces chiffres démontre que l’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h à partir de juillet 2015 n’a pas permis de réduire le nombre d’accidents -et plus particulièrement le nombre d’accidents mortels- de la circulation. Sur certaines portions, l’accidentalité est même repartie à la hausse avec la mise en œuvre de l’expérimentation! » révèle Pierre Chasseray, le délégué général de l'association.

De plus, lorsque "40 millions" analyse les statistiques de mortalité à l’échelle nationale, les sections soumises à l’expérimentation des 80 km/h subissent un accident mortel tous les 28,7 kilomètres alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres du réseau secondaire français en 2016, soit un accident mortel en moyenne tous les 202 km.

A l’aune de ces éléments, "40  millions d’automobilistes" demande au Gouvernement de renoncer à la mesure de généralisation des 80 km/h.

80 km/h : le gouvernement prendrait-il en considération les manifestations de la FFMC ?

Après que le Premier Ministre, Edouard Philippe, ait annoncé unilatéralement l'abaissement à 80 kh/h de la vitesse maximale sur les routes birectionnelles sans terre plein central, le gouvernement semble prendre en considération les manifestations de la FFMC et des automobilistes, ainsi que les réactions des élus.

La politique de "Sécurité rentière" gouvernementale a, elle, été bien comprise par les 80 motards qui manifestaient dès le 12 janvier devant la préfecture de Nantes, la soixantaine de motards réunis le 18 janvier sur le parvis de la préfecture de Metz, la cinquantaine de militants qui ont sensibilisé les automobilistes le 20 janvier à Bourges, les 300 motards qui se sont mobilisés pour une opération escargot le 21 janvier de Brest à Chateaulin, les 200 motards et une dizaine d'automobilistes qui ont interpelé François de Rugy (député LREM et Président de l’Assemblée Nationale) le 26 janvier à Nantes, les 300 motards et une cinquantaine d'automobilistes qui se sont mobilisés le 27 janvier à Toulon, les 500 motos et 50 voitures qui ont défilé le 27 janvier de Cherbourg à Saint-Lô, les 3500 motards qui ont manifesté le 27 janvier à Bordeaux, les 700 motards qui ont manifesté le 3 février à Laval et ont ainsi rencontré le Préfet, les 2000 motards qui ont convergé le 3 février vers Châteauroux, les 4000 motards alliés aux 200 automobilistes qui ont occupé le périphérique et le centre de Paris le 3 février, les 3000 motards et 300 automobilistes qui ont défilé le 3 février dans les rues de Toulouse, 4000 motards à Nîmes et Clermont l'Hérault le 3 février, les 9 et 10 février à Rodez et Villefranche de Rouergue, une centaine de motards le 10 février à Saint-Pierre de la Réunion, 1150 motos et 200 automobiles le 10 février au Mans, les 4000 motards présents dans les rues de Caen le 10 février, 550 personnes dont 300 motards le 10 février dans l'Yonne, 500 motards et 100 automobilistes le 10 février devant la préfecture de Troyes.

Dimanche 11 février, à l'issue de son émission "Questions politiques" sur France Inter, où il recevait Gérard Collomb, le Ministre de l'Intérieur, Ali Baddou conclut brièvement avec une question qui préoccupe visiblement les usagers de la route.


A. Baddou - "Renoncerez-vous à la limitation de la vitesse à 80 km/h ?".
G. Collomb - "Demandez au Premier Ministre, il vous répondra".
A. Baddou - "Vous disiez que cette décision avait été prise avec trop de précipitation ?".
G. Collomb - "Il a décidé de discuter de ce problème avec les présidents de Conseils Départementaux, qui sont les premiers concernés comme vous le savez par la mesure. Donc les choses vont être, comme toujours, dans la concertation".

Le Premier Ministre semble donc avoir bien reçu le message des motard-e-s, de la FFMC et des associations d'automobilistes. Espérons donc que la "concertation" qu'il entame avec les élus porte enfin ses fruits !

L'intervention de G. Collomb sur les "80 km/h" se situe à 52mn 48s du podcast de l'émission "Questions politiques" du 11 février.

France 2 et le 80 km/h : démonstration truquée

Dans un communiqué du 7 février, l’Association des Médias Auto et Moto (AM-AM) qui regroupe journalistes, constructeurs et équipementiers, s’interroge sur la pertinence des tests et la sincérité des mesures publiées dans un reportage intitulé "Rouler à 80 km/h, quelle différence ?" diffusé lors du journal de 20H sur France 2, le 3 février 2018.

 

Le reportage de France 2 énonce 3 conclusions :

  • 3 minutes de plus à 80 km/h pour couvrir 100 kilomètres,
  • 4,4 litres de diesel consommés à 90 km/h contre 4,1 litres à 80 km/h,
  • 40 mètres pour s'arrêter à 90 km/h contre 31,5 mètres à 80 km/h.


Extraits du communiqué de l'AM-AM...

Tout d’abord, les deux véhicules participant au test ont été présentés comme « identiques », ce qu’ils ne sont pas. [...] Le modèle le plus récent est en effet plus économe de 0,5 litre aux cent kilomètres selon les données d’homologation. C’est pourtant celui qui servira à « démontrer » qu’il est plus économique de rouler à 80 qu’à 90 km/h.

Par ailleurs, le reportage présente également un test de freinage, l’un réalisé à 80 km/h et l’autre à 90 km/h. [...] Nous considérons ce test comme presque parodique au regard de ce que nous connaissons de la rigueur qui prévaut chez les équipementiers en la matière. Une mesure de freinage fiable nécessite en effet d’être réalisée avec du matériel adapté et des professionnels aguerris.

Pour l’AM-AM et ses membres, il n’est pas concevable que des tests réalisés dans des conditions aussi empiriques puissent servir à démontrer quoi que ce soit, surtout en matière de sécurité routière. D’autre part, en tant que professionnels défendant une charte déontologique, nous sommes pour le moins décontenancés par l’image que ce reportage fait rejaillir sur les professionnels de l’information liée à l’automobile.
Nous espérons vivement que France 2 accueillera ce communiqué comme une amicale invitation à considérer l’automobile et la sécurité routière comme des domaines suffisamment sérieux pour ne pas souffrir de telles approximations.

 

Communiqué du 7 février 2018 de l'AM-AM
AM-AM 18-02-07 réaction reportage JT20h
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Le Sénat demande de suspendre les 80 km/h

Motomag.com publie ce 9 février la copie d'un courrier adressé par le Sénat au Premier Ministre.
Après avoir entendu Emmanuel Barbe (le Délégué à la Sécurité Routière), deux commissions du Sénat (la "commission de l'aménagement du territoire et du développement durable" et la "commission des lois constitutionnelles du règlement et d'administration générale") écrivent au Premier Ministre, Edouard Philippe qui a annoncé la limitation à 80 km/h sur les voies bidirectionnelles, pour exiger une réponse aux "questions d'actualité" qui lui ont été posées au Sénat.

Ces commissions insistent sur le principe que, "en matière de sécurité routière, l’effet d’une mesure est d’autant plus significatif qu’elle est comprise et acceptée par la population".
Dans ce contexte, les membres des commissions demandent au Premier Ministre de suspendre la mise en place de la limitation à 80 km/h, dans l'attente des conclusions de travaux complémentaires. Les commissions comptent désormais consulter des acteurs institutionnels, des experts et des associations.

Le courrier porte les signatures "cordiales" et "courtoises" de Jean-Luc Fichet (groupe Socialiste et républicain), Michel Raison (groupe Les Républicains) et Michèle Vullien (groupe Union centriste)... une belle unité !

 

Lettre du Sénat au Premier Ministre demandant de suspendre la mise en place de la limitation à 80 km/h
En date du 8 février 2018.
Sénat EPhilippe-suspension-decret-securi
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Paris : 4000 motards et 200 automobilistes contre les 80km/h

 

Pour en savoir plus, lire l'article et consulter la vidéo sur...

Extraits.

 

Sur l’esplanade du château de Vincennes, le parking est bien rempli malgré une pluie incessante qui accompagnera les motards toute la journée. Ils sont près de 4000 à avoir fait le déplacement, épaulés par 200 automobilistes. La Fédération française des motards en colère de Paris petite couronne (FFMC PPC), organisatrice de cette manifestation a bien fait les choses en fabriquant un radar automatique de près de 3 mètres de haut avec de gros autocollants « 80 km/h : stop au racket ».


La longueur de la manifestation est impressionnante, plusieurs arrêts sont nécessaires sur le périphérique pour permettre le regroupement des manifestants. Arrivés à la sortie, porte de Charenton, les motards tentent une action avant de quitter le périphérique en tendant une chaine, avec des pneus, pour entraver la circulation. L’action est avortée par l’intervention rapide et en masse des CRS.


Le cortège se remet en route jusqu’au pont Iéna, juste au pied de la tour Eiffel. Jean-Marc Belotti prend la parole une dernière fois pour annoncer la dispersion de la manifestation, mais aussi l’abandon sur place du radar « maison ». « C’est leur radar, on leur laisse ! ».

PPC dans le Grand soir WE de LCI

 

Ce samedi 3 février, Jean-Marc Belotti, coordinateur de l'antenne FFMC Paris Petite Couronne était l'invité de LCI pour l'émission "Le grand soir".

Replay : la FFMC PPC sur C-News

Jean-Marc Belotti, le coordinateur de l'antenne FFMC Paris Petite Couronne était l'invité de Nelly Daynac sur C-News ce samedi 3 février, pour revenir sur la manifestation qui a fédéré motards et automobilistes à Paris.

La manif du 3 février à Paris en images

N'oubliez pas de partager avec le #FFMC_PPC vos photos insolites de la manifestation du 3 février à Paris avec le sticker "80 km/h stop au racket !" pour tenter de gagner à notre concours.

Rendez-vous samedi 3 février à 14 heures

sur l'esplanade du château de Vincennes !

Retrouvez notre appel à manifester, les affiches, le lieu de rendez-vous... dans les articles ci-dessous et sur notre page Facebook.

"Voilà ce qui auraient été des mesures courageuses, M. le Premier Ministre"

Fabien Delrot, coordinateur adjoint de la FFMC nationale, répond face caméra aux questions de Motomag sur la limitation à 80 km/h le 1er juillet prochain des routes bidirectionnelles sans séparateur.


Pour ce motard et militant passionné, la décision d’abaisser la vitesse maximale autorisée n’aurait rien à voir avec le courage - quoi qu’en pense notre Premier ministre - mais serait plutôt le signe d’un dysfonctionnement de notre démocratie. Regardez cette interview vidéo pour mieux comprendre la polémique qui entoure le 80 km/h et qui suscite une telle mobilisation.

 

Voir les 4 minutes d'interview en vidéo sur...

Ras le casque des mesures débiles de la sécurité routière !!!

Amies motardes, amis motards, usagers de la route,


la Fédération Française des Motards en Colère de Paris et Petite Couronne et les antennes d'Ile de France appellent tous les usagers de la route à manifester le samedi 3 février (rendez-vous à 14h00 sur l'esplanade du château de Vincennes).


La baisse de la vitesse à 80 km/h n'est que l'une des nombreuses mesures inadaptées prises par la Sécurité Rentière et l'Etat. C'est la raison pour laquelle nous nous mobilisons plus généralement contre les incohérences de la sécurité routière et de facto contre la limitation à 80.


De nombreux élus et députés, notamment en région, sont dubitatifs et se posent légitimement des questions quant à cette baisse de la limitation de vitesse. D'autres y sont clairement opposés et l'on fait savoir à Monsieur le Premier ministre, Édouard Philippe, qui n'en a pas tenu compte.


Les fonctionnaires influents et nocifs de la DSR (Délégation à la Sécurité Routière) sont à Paris. Les décisions contre les usagers de la route se prennent à Paris, alors BLOQUONS PARIS !!!


La Fédération des Bikers de France, 40 Millions d'Automobilistes, la Fédération Française des Automobilistes Citoyens, l'Udelcim, et Valve appellent également leurs adhérents et tous les usagers à rejoindre la mobilisation.
Plus nous serons nombreux, mieux nous serons entendus !
 
Jean-Marc BELOTTI
Coordinateur FFMC Paris et Petite Couronne

Celui qui combat peut perdre. Celui qui ne combat pas a déjà perdu...

Sécurité routière... Comment faire du neuf avec des vieux...

L’arrivée au gouvernement d’un Président et d’un Premier ministre jeunes et dynamiques, augurait d’un grand changement pour notre pays.


Des élus issus de la société civile, les vieux codes abolis, les partis départis, tout était réuni pour le démarrage d’une nouvelle France. Tout, sauf… une sécurité routière toujours menée à l’ancienne par des technocrates poussiéreux qui ont sauvés leurs postes octroyés par le précèdent quinquennat.

Alors que depuis de nombreuses années, la sécurité routière est décrétée « enjeu national majeur » par les présidents successifs, force est de constater que le nombre de décès sur la route peine à diminuer malgré une répression toujours plus forte. Qu’importe. Avec l’abaissement de la vitesse à 80 Km/h, le nouveau gouvernement reste sur la même voie et persiste à s’enliser dans une politique de l’échec pourvu qu’elle soit rentable et facile à mettre en place.

 

Lire la suite dans notre communiqué de presse.

 

Communiqué de presse FFMC PPC pour la manifestation du samedi 3 juillet 2018
"Sécurité routière... Comment faire du neuf avec des vieux..."
(version publique, sans coordonnées)
COMMUNIQUE DE PRESSE MANIFESTATION DU 3
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Samedi 3 février : MANIFESTATION contre les incohérences de la sécurité routière !

Les antennes franciliennes de la Fédération Française des Motards en Colère appellent les usagers de la route à se mobiliser contre les mesures incohérentes en termes de sécurité routière.
Rendez-vous le samedi 3 février à 14 heures sur l'esplanade du château de Vincennes. Diffusez l'information autour de vous : amis, collègues, voisins, motocistes... Téléchargez les affiches PDF ci-dessous.

Relayez également l'événement de notre page FFMC PPC :

Téléchargez l'affiche A4 de la manifestation et diffusez-là !
AFFICHE MANIF DU 3 FEVRIER CONTRE LES 80
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Téléchargez 2 affiches A5 de la manifestation et diffusez-les
AFFICHE MANIF DU 3 FEVRIER CONTRE LES 80
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Les manifestations FFMC contre le 80 km/h sur Sud Radio

Ce samedi 27 janvier de 12h à 12h30 Jean-Marc Belotti, le coordinateur de l'antenne FFMC Paris Petite Couronne était l'invité de Laurence Péraud et Pierre Chasseray dans l'émission "Ca roule" sur l'antenne de Sud Radio.

 

Dans cette séquence, JM.Belotti et P.Chasseray ont fait le point sur les dernières annonces gouvernementales inspirées des propositions d'Emmanuel Barbe, le "Délégué à la Sécurité Routière". Tous les usagers "qui ne veulent pas continuer à se faire tondre" (sic) ont donc été invités à manifester le 3 février en se rassemblant à partir 14 heures sur l'esplanade du château de Vincennes (et dans les régions aux dates annoncées) pour faire entendre leur voix !

 

Réécoutez le podcast de l'émission (et la séquence à partir de la 49ème minute) sur le site de Sud Radio.

Les acteurs du 2RM se mobilisent pour les usagers

La FFM, la FFMC, le CODEVER, le CNPA Filière 2-Roues et le CNPA Éducation Routière ont décidé de se mobiliser et de rappeler au gouvernement 3 axes majeurs prioritaires qui permettraient réellement de sauver des vies :

  • la formation, l'éducation
  • les incitations à l’équipement pour les usagers de 2-Roues Motorisés (2RM)
  • les infrastructures routières.

Pour en savoir plus, cliquer ici.

 

FFM = Fédération Française de Motocyclisme.

CODEVER = COllectif de DEfense des loisirs VERts.
CNPA = Conseil National des Professions de l’Automobile (et du motocycle).

CISR : la coupe est pleine, la FFMC va se mobiliser !

A l'issue du Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR) du 9 janvier 2018, le Premier ministre Édouard Philippe dit qu’il veut « sauver des vies » en promulguant la limitation de vitesse à 80 km/h au lieu de 90 sur le réseau bidirectionnel.

Argument démagogique ! S’il veut sauver des vies,
• Qu’il fasse doubler toutes les glissières de retenue qui transforment une dizaine de motards par an en steak haché (ça fait juste des décennies qu’on le demande).
• Qu’il légifère ou réglemente pour que les recommandations du Cerema sur la prise en compte des 2RM dans la conception des infrastructures routières soient enfin rendues obligatoires (ça fait des années qu’on le demande).
• Que les professions de l’enseignement de la conduite soient revalorisées au lieu de les faire disparaitre par la concurrence des formations par Internet (permises par la Loi Macron !).
• Qu’il rende les autoroutes gratuites : c’est le réseau le plus sûr mais également le plus cher !
• Qu’il s’arrange pour que l’entretien du réseau routier existant ne soit plus laissé à l’abandon comme tous le constatent depuis plusieurs années.
• Que les "stages de sécurité routière" soient proposés gratuitement dans les 12-24 mois après le passage du permis, ou tous les 10 ans pour tous les conducteurs, plutôt qu’ils soient obligatoires, payants, et seulement pour récupérer des points de permis.


Toutes ces pistes d’améliorations réelles de la Sécurité routière en France sont de sa compétence de premier ministre qui répète "qu’il faut avoir du courage". S’il en a, qu’il le montre !


Il ne peut pas faire tout ça ? Ça coûterait trop cher ? Eh bien s’il ne peut pas ou ne veut pas, qu’il s’abstienne de déclarer vouloir "sauver des vies !".
Les associations s’en occupent déjà et avec leurs propres moyens ! Ses déclarations sont donc incantatoires et démagogiques. Ce n’est pas en jouant avec une formule mathématique qu’on sauve des vies, mais en agissant sur la formation et la qualité des infrastructures !
La coupe est pleine, la FFMC va se mobiliser !

L'abaissement de la vitesse à 80 km/h va-t-elle sauver des vies ?

La FFMC répond aux questions du programme "Sans concession" sur Facebook, en préparation du débat sur la limitation à 80 km/h de la circulation sur les routes bidirectionnelles :

  • l'abaissement à 80 km/h ne va-t-elle pas sauver des vies ?
  • l'affirmation du gouvernement selon laquelle 10 km/h de moins c'est 1 mort de moins par jour est-elle vraie ?
  • la mortalité routière n'est-elle pas une réalité dont il faut tenir compte ?
  • certains pays européens ont adopté cette limitation à 80 km/h...
  • la baisse de la limitation à 80 km/h est-elle une priorité dans la lutte contre la mortalité ?
  • la vitesse n'est-elle pas une cause de la mortalité routière ?
  • comment peut-on améliorer les comportements sur la route ?
  • vous parlez d'effets pervers de l'abaissement de la vitesse ?
  • à quelle modification des comportements sur la route peut-on s'attendre ?
  • cette mesure signifie donc aussi des rentrées d'argent plus importantes...
  • cette mesure peut-elle entraîner une conduite plus apaisée ?
  • à quel effet immédiat peut-on s'attendre ?
  • ...

"Le point" : les sénateurs réclament les résultats de l'expérimentation...

 

Dans un article du 5 janvier dernier, le site "LePoint.fr" annonce qu'une "cinquantaine de sénateurs, de droite et du centre pour l'essentiel, se sont réunis pour écrire une lettre ouverte au gouvernement. Le sujet ? L'expérimentation de deux ans sur trois tronçons de routes nationales, soit 81 kilomètres au total, dont les résultats supposés seraient de nature à motiver la baisse de la vitesse de 90 à 80 km/h. Sauf que personne n'a vu, officiellement, ces résultats qui sont pourtant censés étayer l'action prochaine du Premier ministre".

En savoir plus sur http://www.lepoint.fr/automobile/securite/routes-limitees-a-80-km-h-decision-le-9-janvier-03-01-2018-2183771_657.php

CISR du 9 janvier : vitesse et précipitation !

En réunissant un Comité Interministériel de Sécurité Routière (CISR) dans l’urgence, avant la tenue du Conseil National de Sécurité Routière (CNSR) et sans tenir compte de ses travaux, le gouvernement Philippe fait montre de précipitation et méprise ouvertement les usagers représentés tant par les associations qui travaillent de concert au sein du CNSR que par les parlementaires qui n’ont jamais été consultés sur les mesures envisagées.

Encore une fois, ces mesures telles qu’annoncées seraient dans la droite ligne des politiques menées depuis des années par les gouvernements successifs : toujours plus de répression, de limitations, de restrictions, de surveillance.

 

Lire l’édito de la FFMC nationale en cliquant ici.

Limitation à 80 km/h : signez la pétition !

Le journal « Le Point » et d’autres médias presse déclarent que le gouvernement annoncerait, lors du Conseil National à la Sécurité Routière de janvier 2018, l'abaissement à 80 km/h de la limitation de vitesse sur les routes départementales et nationales sans séparateur central.

Depuis 2015, une expérimentation a été réalisée sur la RN7 (Drôme), la RN151 (Nièvre et Yonne) et la RN57 (Haute-Saône), sans que les résultats de cette pseudo-expérimentation n’aient été rendus publics... Par contre,  le nombre de véhicules verbalisés par les radars automatiques installés dans ces zones a été, pour certains, multiplié par 3 !
Nous, citoyens, en serions donc réduits à subir une fois de plus les diktats du « tout-répressif » que ne cessent de nous asséner nos gouvernements successifs ?

L'antenne Paris Petite Couronne et la FFMC nationale appellent donc les motard-es à réagir à ce projet et son argumentation fallacieuse en signant massivement cette pétition ! Faites circuler et comptez sur nous pour continuer à vous défendre !

 

Voir aussi l'article détaillé "Le passage à 80 km/h, c’est maintenant" sur...

Changement des plaques au 1er juillet :  : une obligation et déjà des couacs !

Photo Motomag.com : F.Scuderi
Photo Motomag.com : F.Scuderi

La plaque d’immatriculation moto standard obligatoire entre en vigueur ce 1er juillet. Désormais, il vous en faut une de 210 x 130 mm, sinon c’est l’amende. Et déjà, des couacs apparaissent dans la communication de l’administration.

 

Pour en savoir plus, lire l'article sur...

1er juillet à Paris : les raisons de la Colère...

Près de 300 motards ont manifesté à Paris, le 1er juillet, date à laquelle la vignette Crit’Air devient obligatoire, et les plaques d’immatriculation moto doivent avoir un format standard.

 

 

 

Ce n’est pas n’importe quel jour aujourd’hui. On s’est déjà pris beaucoup de choses sur la tête depuis quelques temps, mais c’est première fois qu’on nous interdit de rouler. Surtout si on n’a pas beaucoup de moyens et qu’on est banlieusard, c’est encore plus compliqué : c’est la première fois qu’il y a une interdiction de rouler pour certains véhicules. En plus, c’est carrément évolutif [...] bientôt cela va être la [Crit’air] 4, la 3 et ce sera la 2 [qui seront interdits dans les ZCR du lundi au vendredi]. Cela va très très vite. Bientôt on sera purement et simplement interdits de rouler. Voilà ce qui nous attend. Vous le savez, il y a beaucoup de pays en Europe où les 2-3 roues motorisés peuvent rouler dans les ZCR, car on est de sacrés fluidificateurs de trafic : on ne connaît pas les embouteillages et on ne mets pas 3 heures pour trouver un stationnement. [...]

 

 

Ce n’est pas tout : vous le savez, il faut avoir des gants homologués. Cà veut dire quoi des gants « homologués » ?  Cà veut dire que c’est les mêmes qu’avant, parce qu’on n’est pas con on a tout de même des protections sérieuses, mais ces protections sérieuses ne sont pas HOMOLOGUEES. Alors, comme elles ne sont pas HOMOLOGUEES, il faut racheter de nouveaux gants HOMOLOGUES. Est-ce qu’on ne serait pas juste en train d’essayer de nous tirer du pognon de la poche, en plus de nous interdire de rouler ?...

 

Cà s’accumule : la plaque [d’immatriculation]... on ne change pas de caractères, on ne change rien, mais on agrandit la plaque. « Va acheter une nouvelle plaque, mon gars ! ». Et si tu es encore immatriculé dans l’ancien système avec le numéro du département : tu vas changer ta plaque là et, en 2020 quand tout le monde va passer au [Système d’Immatriculation des Véhicules] SIV, tu vas la re-changer. Donc : du fric, du fric, du fric, du fric !

 

Pendant ce temps-là, de plus en plus (à part dans quelques départements), je vois toujours que les glissières ne sont pas doublées, je continue si je ne fais pas gaffe à me casser la figure sur des peintures blanches au sol qui ne sont pas anti-dérapantes –elle existe cette peinture, mais elle est plus chère !-. Pas un sou d’investissement pour la sécurité routière, par contre des mesures qui s’accumulent pour la sécurité RENTIERE ! Cà maintenant, il y en a vraiment ras-le-bol, il est temps de dire « NON ».

 

 

 

Les motards ont ensuite mené une opération escargot sur le périphérique extérieur parisien, de la porte Dorée à la porte Dauphine. A chaque radar automatique fixe croisé, des manifestants s’arrêtaient pour les empaqueter et stigmatiser ces radars pompes à fric qui n’ont d’autre utilité que de renflouer les caisses d’un gouvernement cherchant des ressources financières.

 

 

Pour en savoir plus, lire l'article sur ...

SIV, kesako ?

 

Le Système d'Immatriculation des Véhicules (SIV), qui devient obligatoire au 1er janvier 2021, est présenté en page 8 du numéro 339 de juillet-août 2017 de Moto magazine... à emporter sur la plage ;-)

MANIFESTATION samedi 1er juillet !

"SECURITE RENTIERE, TROP C'EST TROP !"

A télécharger et à diffuser : 2 affiches A5 (sur feuille A4)
Téléchargez et diffusez l'affiche de la manifestation auprès de vos amis, chez votre motociste, sur les réservoirs...
A coller également sur votre moto avant/arrière durant la manifestation (prenez de l'adhésif) !
FFMC_tract A5 sécurité rentière 1er juil
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Une nouvelle plaque d'immatriculation... pour mieux vous voir mon enfant !

Photo : FFMC 67
Photo : FFMC 67

Le ministère de l’Intérieur a publié le 6 décembre 2016 un arrêté ayant pour objet « d’uniformiser les dimensions des plaques d’immatriculation des véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur non carrossés ». Le format standard de la plaque d’immatriculation de tout deux-roues motorisé en France devient donc : 210 x 130 mm (celui qui prévaut déjà sur les véhicules immatriculés depuis le 1er juillet 2015).

Ce qui est nouveau, c’est l’effet de rétroactivité : à partir du 1er juillet 2017, tous les deux-roues (motos, scooters et cyclomoteurs anciens, y compris ceux immatriculés avant juillet 2015) devront porter une plaque au format de 210 x 130 mm. Ceux dont la plaque n’est pas au format standard ont donc six mois pour acheter une plaque aux bonnes dimensions.

 

Dessin : Motomag.com
Dessin : Motomag.com

La « Sécurité routière » ne se cache même plus pour expliquer cette décision : « L’uniformisation des plaques d’immatriculation va simplifier le contrôle des forces de l’ordre et permettra l’égalité de traitement des usagers vis-à-vis des radars, explique-t-elle.

 

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), les usagers de 2RM circulent en moyenne plus vite que les automobilistes : +10 km/h ».

 

 

« Répression un jour, répression toujours ! »

C’est fort non ?

Nous sommes administrés par un état qui laisse les routes publiques se dégrader, qui a éteint l’éclairage public des voies express périurbaines sur lesquelles nous sommes plongés dans le noir tous les soirs d’octobre à mars, qui laisse les sociétés d’autoroutes s’engraisser sur le dos des usagers, un état qui créé une ségrégation sociale et spatiale en interdisant aux vieux véhicules de rouler en semaine en ville, une administration publique qui a rendu incompréhensible la question de l’homologation des gants de motos tout en obligeant les usagers à ne plus porter que ça…
et leur nouvelle trouvaille pour « protéger les usagers en 2RM », c’est d’avoir une plaque d’immatriculation à la taille idéale pour être bien lue par les radars automatiques. Et après, ils vont venir nous parler de « prévention » !

Monsieur le ministre de l’Intérieur, quand 65 millions de français seront tous devenus des hors-la-loi, on fera quoi ?

 

13 mai : 7 000 motards en colère contre le délire sécuritaire

 

On a compté plus de 7 000 motards en colère, le 13 mai dans 14 manifestations en France organisées par les antennes départementales de la FFMC (et le 20 avril à Paris). Le mot d’ordre était de faire du bruit contre la surenchère répressive que subissent les conducteurs de 2-roues motorisés depuis deux ans.
Les législatives en ligne de mire...

 

Lire l'article complet et les informations détaillées concernant chacune des manifestations sur...

NON à la surenchère répressive OUI à une sécurité routière pour tous

Face à la multiplication des décrets et lois qui interdisent, contraignent, la FFMC nationale appelle à manifester les 13 et 14 mai à travers toute la France contre la surenchère répressive et la privatisation de la sécurité routière qu’on veut nous imposer.
 
Rejoignez-nous pour ce grand mouvement national, en pleine campagne des élections législatives, pour interpeller celles et ceux qui font les lois et leur rappeler que nous sommes et resterons vigilants contre toutes les mesures sans objet qui ne visent qu’à rentabiliser au lieu de prévenir et informer.
 
Toutes et tous ensemble, faisons valoir nos droits de citoyens et d’usagers de la route !

Voir également ci-dessous, le communiqué du coordinateur de l'antenne Paris Petite Couronne.

13-14 mai : PPC appelle à manifester en régions

Amies motardes, amis motards de Paris et Petite Couronne,

la FFMC prépare une manifestation nationale contre la politique du tout répressif et la sécurité rentière !!!

Cette manifestation aura lieu le samedi 13 ou le dimanche 14 mai en fonction des différentes antennes FFMC.

 

Une fois n’est pas coutume, pour des raisons de calendrier, la FFMC de Paris et Petite Couronne sera dans l’impossibilité d’organiser la sienne et appelle les motardes et les motards du 75, 92, 93 et 94 à se mobiliser et faire preuve de solidarité en rejoignant :

 

* la FFMC 45 à Orléans le samedi 13 mai à 14 heures (www.facebook.com/FFMC45)

* ou la FFMC 91 (www.facebook.com/FFMC91) qui organise un départ pour la manifestation de Reims également le samedi 13 à partir de 9h30.

 

D’habitude, ce sont les antennes des régions qui viennent grossir nos rangs. Cette fois, à notre tour de les rejoindre !!!

D’autres manifestations ont lieu partout en France (liste à jour sur www.motomag.com). Si vous êtes de passage dans le secteur, n’hésitez pas à y participer.

 

Motardement.

Jean-Marc BELOTTI

Coordinateur de l'antenne Paris et Petite Couronne (75, 92, 93, 94)

20 avril : 500 motards réclament avec la FFMC PPC une autre sécurité routière

 

Ce jeudi 20 avril 2017, l’antenne FFMC de Paris appelait les motards à manifester contre une sécurité routière basée sur la répression ou absente des programmes électoraux.

 

Les motards, très motivés, sont passés devant les Quartiers Généraux de campagne de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et François Fillon. Les représentants de PPC ont échangé avec les responsables des équipes de campagne en leur remettant une lettre ouverte de la FFMC et le Manifeste des 50 propositions de la FFMC pour la sécurité des 2-roues motorisés.

 

Le cortège s'est dispersé vers 19h30.

Pour en savoir plus, lire l'article de Motomag.com

Jeudi 20 avril, 14h : MANIFESTATION pour une autre sécurité routière

Amie motarde, ami motard,
comme tu le sais, dimanche 23 avril, c’est le premier tour des élections présidentielles.
Dans cette course au pouvoir, les candidats, passent plus de temps à s’étriper par médias interposés, qu'à nous dévoiler leur programme.
A quelle sauce veulent-ils manger les usagers de la route et plus particulièrement les motards ? On ne le sait pas.

La sécurité routière est soi-disant un enjeu national et pourtant, en aucun cas et à aucun moment, ce thème n’est abordé dans leur campagne et dans leur programme.
Une chose est sûre. Quel que soit le parti politique, il est fort à parier qu’ils sont tous d’accord sur le fonctionnement des crânes d’œuf de la sécurité routière, qui nous pondent des mesurettes toutes plus débiles les unes que les autres.


Pourquoi, sont-ils en phase sur ce sujet ? Tout simplement parce que toutes ces mesures, sont basées sur la répression et rapportent des millions d’euros à l’Etat.
Par contre, pour doubler les rails de sécurité qui tuent chaque année des dizaines de motards, pour remette en état le réseau routier de plus en plus dégradé et dangereux, ils sont aux abonnés absents


Face à cette politique du tout répressif, la FFMC ne baisse pas les bras et t’invite à en faire de même en nous rejoignant pour manifester et faire entendre notre voix le jeudi 20 avril, 3 jours avant le premier tour des élections présidentielles.


Pourquoi en semaine ? Parce que les candidats ou leurs représentants seront présents et les médias plus à l’écoute.

La dernière manifestation, que nous avons organisée, était le lundi 16 janvier et ce fut un succès. Certes, nous n’étions qu’environ 400, mais nous avons eu une couverture médiatique plus importante que d’habitude..
Alors si, comme nous, tu veux défendre ton droit de circuler, ta passion et le mode de transport individuel que tu as choisi, si comme nous, tu penses que ta liberté vaut bien un jour de congés, rejoins-nous jeudi 20 Avril à 14 heures esplanade du château de Vincennes, car nous sommes bien décidés à ne rien lâcher !!!

Motardement
Jean-Marc BELOTTI
Coordinateur
Fédération Française des Motards en Colère
Antenne Paris et Petite Couronne (75, 92, 93, 94)

Télécharge le tract A4 de la manif !
Imprime-le ! Diffuse-le ! Dépose-le chez ton concessionnaires, ton accessoiriste, ton garagiste... ! Le succès de la manifestation repose également sur ta participation !
Tract manif 20042017.pdf
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CNSR : l'annonce qui n'en est pas une...

Depuis le 4 décembre, les médias n'ont cessé d'évoquer à nouveau la baisse des vitesses sur le réseau secondaire, principal cheval de bataille des « durs » de la Sécurité Routière. En fait, cette « information » n'en était pas une, puisque cette recommandation (baisse de la Vitesse Maximale Autorisée sur les routes bidirectionnelles) avait déjà été traitée en juin dernier par le CNSR ! La presse a peut-être repris un peu trop complaisamment les annonces de ceux qui prenaient leurs envies pour des réalités...


La réalité est que le mercredi 3 décembre, les présidents des commissions du Conseil National de la Sécurité Routière se sont réunis chez le ministre de l’Intérieur, en sa présence. Bref, les médias se devaient d'en parler et se sont focalisés sur la baisse des vitesse qui n’était en fait qu’une info archi-réchauffée et déjà bien refroidie. Mais comme nous sommes dans un contexte de hausse de l’insécurité routière, le ministre était acculé à faire des « déclarations » sans finalement guère apporter de nouveautés : une expérimentation limitée à 2-3 tronçons accidentogènes.

Cette affaire de baisse des vitesses était finalement un non-événement. Les médias se sont rabattus sur la proposition d’amendes minorées pour les cyclistes... Là encore, rien de révolutionnaire sur le plan de la sécurité : les autorités viennent simplement de prendre conscience que l’usage du vélo alimente aussi les mauvais bilans de la Sécurité Routière. Mais on ne peut tout de même pas leur reprocher de rouler trop vite !

Et nous là-dedans ? Voilà deux réunions plénières du CNSR où les motards ne sont plus la cible de mesures répressives. Et pourtant, souvenez-vous du rapport n°2 des experts sur « les groupes à risques » qui nous vouait au retour du gilet fluo, aux plaques d'immatriculation à l'avant, au Contrôle Technique et au reste de l'arsenal issu du concours Lépine !
Nos arguments répétés dans les commissions du CNSR sur la vulnérabilité des 2-roues motorisées lors d'accidents semblent atteindre leur cible. Cependant, nous restons vigilants pour la préparation des prochains CNSR!

CNSR : une « sécurité routière » toujours déconnectée des usagers

80 kmh sur route

Lors de la séance plénière du Conseil national de sécurité routière (CNSR) de ce 16 juin, Bernard Cazeneuve (le ministre de l’Intérieur) s’est prononcé en faveur d’une « expérimentation » de la limitation de la vitesse à 80 km/h (au lieu de 90 km/h) sur certaines routes secondaires « très accidentogènes ». En optant pour des « expérimentations » localisées et non pour une généralisation de la baisse de la vitesse, Bernard Cazeneuve recadre (un peu) les tenants du « tout-sécuritaire » partisans des méthodes fortes.

Cependant, la Fédération Française des Motards en Colère dénonce cette politique uniquement basée sur la vitesse et son contrôle. C’est au détriment des vrais enjeux de sécurité routière que sont aujourd’hui la formation, l’inattention au volant (téléphone, interdistances véhiculaires peu respectées, aides à la conduite qui déconnectent le cerveau des conducteurs, hypovigilance sur autoroute), l’état des routes qui se dégradent et sans réelle prise en compte des deux-roues motorisés.

A continuer ainsi à conduire une politique de sécurité routière basée sur la contrainte, la Sécurité Routière et ses fameux « experts » ne font que justifier notre appellation de « Motards en colère ». A ce titre, ces mêmes experts ont remis sur le tapis de nouvelles mesures pour les 2RM sur lesquelles nous reviendrons. La FFMC reste vigilante et appelle les usagers en 2RM à rester mobilisés !

Communiqué de presse FFMC du 16/12/2013
Le périph’ à 70 km/h ou la « dépollution par l’enfumage en communication »
CP 2013_12_16 périph limité à 70 km-h.pd
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70km/h sur le Périph : lutter contre la pollution ou brasser de l'air ?

70 km/h

"A partir de janvier 2014, la  vitesse sera limitée à 70km/h sur le boulevard périphérique parisien" : voilà la dernière annonce de la mairie de Paris qui prétend limiter le bruit et la pollution !

A défaut de purifier l’atmosphère, la mairie de Paris brasse de l’air en voulant nous faire croire qu’il deviendra respirable en renforçant les embouteillages durables !

La FFMC regrette que la mobilité des salariés ne soit à nouveau envisagée que sous la forme de contraintes supplémentaires.

 

Prémonitoire : "60 km/h sur le périphérique"

Voici la solution à tous les grands maux de notre société moderne...
Avec Daniel Prévot et Jean Yanne.

Extrait de "La joie de vivre" du 16 mars 1970 (archive INA).

12 avril : plus de 60 000 motards ont dit "non"

Le Secrétariat National de la FFMC estime à plus de 60 000 motards (décompte encore provisoire) le nombre de manifestants dans toute la France ayant défilé contre l'inflation sécuritaire sur les routes. La Fédération Française de Motocyclisme estime même ce nombre à 75 000 (voir communiqué ci-après).

Voilà une politique qui fait une belle unanimité... contre elle. Nos arguments seraient-ils fondés?

Manifeste de la FFMC pour une meilleure sécurité routière

 

Le Ministre de l'Intérieur, lors d'un prochain Comité Interministériel de Sécurité Routière, annoncera ses projets pour réduire la mortalité sur les routes. Espérons qu'il aura pris connaissance entre temps de notre "Manifeste pour une meilleure sécurité routière des 2 roues motorisés".

 

FFM : "Près de 75 000 motards s'opposent à un durcissement de la répression"
Communiqué de presse du 14 avril 2014.
FFM Com Manifestations 12 avril.pdf
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12 avril : les conducteurs ont dit non!

Le 12 avril dans toute la France, des dizaines de milliers de motards soutenus par les automobilistes ont massivement défilé dans près de 80 villes. Exaspérés par la surenchère sécuritaire sur les routes, les conducteurs demandent maintenant la mise en place d'une autre politique de sécurité routière.

Pour l'Union des Usagers de la Route qui appelait à ces rassemblements, c'en est assez de 10 ans de focalisation sur le facteur vitesse, tellement facile à contrôler. Ceci conduit à ignorer les autres causes d'accident telles que le manque de vigilance, le non-respect des distances de sécurité, l'usage du téléphone en conduisant ou la dégradation du réseau routier...
 
Les conducteurs en ont assez d'une sécurité routière inexorablement punitive axée sur la politique du chiffre. L'apaisement des comportements passe par le partage de la route, la formation et l'information de tous les usagers de la voirie.
 
Les associations membres de l'UUR sont présentées sur la page

Vous étiez plus de 4000 à Paris !

Vu sur Motomag.com
 
Entre 4.000 et 5.000 motards ont répondu à l’appel de la FFMC, de la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) et du Comité de défense des loisirs verts (Codever), le 12 avril à Paris, pour protester contre « l’inflation sécuritaire ».
Un trop-plein de règlements et interdictions qui se traduisent, en chiffres, par la perte de ses points de permis de conduire et l’inflation du nombre d’amendes à régler. Un système dont la plupart des manifestants ont l’impression qu’il sert à renflouer les caisses vides du Trésor Public.
 
« Ce n’est pas la vitesse qui tue sur les routes, c’est le comportement des conducteurs », affirmait, au départ à Vincennes (94), Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC Paris petite couronne.
« Il faut former les citoyens dès l’école. Or, on préfère composer une sécurité rentière, dans le but d’économiser des vies rapidement. A la FFMC, on connaît des solutions pour sauver des vies de motards : doubler les glissières de sécurité le long des routes, partout, permettrait d’en économiser 300 par an. On peut aussi améliorer les infrastructures routières… »
 
Et le coordinateur de la FFMC-PPC de poursuivre : « Ce qui a commencé à faire descendre la mortalité routière, ce n’est pas tant les radars que l’amélioration des véhicules, qui ont gagné en sécurité. Mais le gouvernement a choisi son camp. Aujourd’hui, le permis de conduire, c’est le permis d’être délinquant. D’ailleurs, la Sécurité routière en France, dépend du ministère de l’Intérieur et non de celui des Transports ».
 
Les motards n’étant pas les seuls conducteurs à se trouver sous tension sur la route, ce 12 avril à Paris. Ils étaient accompagnés des représentants des associations membres de l’UUR, et d’une petite centaine de leurs sympathisants. Ces derniers ont accueilli les motards, à pied, au terme de la manifestation, porte Dauphine dans le 16e arrondissement de Paris.
Avant, [… les] manifestants ont bloqué le centre de Paris en traversant le pont de Sully, puis en passant le long de l’Hôtel de Ville (4e arrdt), histoire de rappeler à la maire de Paris, Anne Hidalgo, sa promesse de campagne sur le stationnement gratuit pour les motos et scooters dans la capitale.
Nombre de conducteurs de deux-roues étaient d’ailleurs venus pour ça : l’inflation sécuritaire, dans le tissus urbain dense qu’est Paris et sa petite couronne, c’est aussi l’inflation des PV pour « stationnement gênant », alors que jusqu’à présent, les deux-roues motorisés étaient considérés comme des véhicules pratiques pour se déplacer en ville, et utiles, contribuant à les désengorger de la circulation automobile […].

Samedi 12 avril : contre l’inflation sécuritaire et pour une vrai sécurité routière !

Contre l’inflation sécuritaire et pour une vrai sécurité routière !

Il y a deux mois, Monsieur Manuel VALLS, alors ministre de l’intérieur, déclarait vouloir abaisser les limitations de vitesse de 90 km/h à 80  km/h, sur le réseau routier secondaire…
Force est de constater qu’encore une fois, cette annonce a été faite sans aucune concertation avec les entités siégeant au CNSR (Comité National de la Sécurité Routière), dont la FFMC, fait partie.
Mais au-delà de cette annonce, c’est la surenchère répressive et la dérive sécuritaire que nous dénonçons aujourd’hui. Toujours plus de mesures anti-usagers de la route. Toujours plus de politique du bâton. Toujours plus de sanctions. Mais quand vont ils s’arrêter !!!!


Et en attendant, qu’en est-il des dossiers en cours qui trainent et qui pourraient épargner la vie de nombreux motards et motardes ???
Infrastructures dangereuses, obstacles meurtriers, rails de sécurité guillotine, qui chaque année, causent la mort de plusieurs centaines d’entre nous !!!
Sans oublier le stationnement de plus en plus difficile, faute de place et lourdement réprimé. L’injuste intégration des 2 roues motorisés dans la procédure de circulation alternée en cas de pic de pollution, qui prouve que les pouvoirs publics, ne tiennent pas compte de la plus-value que nous apportons à la fluidification du trafic.
Et que dire de l’expérimentation de la circulation inter-file, promise, mais toujours attendue…


Pour toutes ses raisons et pour faire entendre notre voix, toutes les antennes FFMC d’Ile-de-France, vous donnent rendez-vous le samedi 12 avril à 14h00 sur l’esplanade du château de Vincennes, pour un départ de manifestation.

Mot d’ordre : Contre l’inflation sécuritaire et pour une vrai sécurité routière !!!
Venez nombreux, et tous ensemble, montrons leur que les motardes et les motards sont solidaires face aux mesures inadaptées qu’on leur impose !!!

Motardement.
Jean-Marc BELOTTI
Coordinateur
Fédération Française des Motards en Colère
Antenne Paris et Petite Couronne (75, 92, 93, 94)

Appel à manifester et affiche
Téléchargez cette version imprimable de l'affiche et de l'appel à manifester pour le diffuser à vos amis, l'afficher chez les motocistes, etc.
APPEL MANIF 12 AVRIL 2014.pdf
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FFM, FFMC et CODEVER unis contre la motophobie !

Logos FFM, FFMC, Codever

Le Président de la FFM, Jacques Bolle, le Délégué Général de la FFMC, Eric Thiollier et la Présidente du CODEVER, Edyth Quincé, ont présenté les nombreux chantiers sur lesquels ils collaborent. Ils ont notamment rappelé certaines avancées obtenues (le report du contrôle technique européen, la sauvegarde et la reprise du circuit Carole maintenu dans sa vocation sociale, la lutte contre les contrôles systématiques et abusifs lors des courses moto au Mans, l’opposition au projet d’interdiction de circulation dans les cols vosgiens, la promotion du loisir vert).

Mais ce combat continue vis-à-vis des dernières mesures que le gouvernement souhaite prendre notamment à travers ʺl’expérimentationʺ de la réduction de la vitesse.

 

C’est pourquoi les trois associations FFM, FFMC et CODEVER appellent dès à présent leurs adhérents à manifester partout en France les 12 et 13 avril prochains.

D’autres chantiers sont également en cours avec par exemple un projet de labélisation des équipements individuels des motards, notamment les casques, ainsi que l’amélioration des conditions de stationnement des deux-roues motorisés en ville.

La FFM, la FFMC et le CODEVER poursuivent leur collaboration au quotidien et restent vigilants à la moindre atteinte portée à la liberté de pratiquer et de circuler des motocyclistes.

Edyth Quincé (Codever), Jacques Bolle (FFM), Eric Thiollier (FFMC) le 27 mars 2014