Inflation sécuritaire

Archives 2019-2018

Paris : "C'est la mairie qui provoque les infractions routières"

Dans son édition du "Journal de Paris" du mercredi 3 octobre, Le Parisien consacre plusieurs articles au nouveau système de vidéo-verbalisation mis en place par la Mairie de Paris. Parmi les thèmes abordés, figure la circulation des scooters et motos sur les pistes cyclables.

Le Parisien a demandé à Jean-Marc Belotti, le coordinateur de l'antenne FFMC Paris Petite Couronne de réagir et d'exposer la position de la Fédération : "Il est parfaitement légitime que les cyclistes puissent se déplacer en toute sécurité, tout comme il est normal de sanctionner ceux qui se comportent mal". Mais JMB ajoute également : "C'est aussi le résultat de la politique appliquée depuis quelques années par la mairie [...] si vous êtes à moto et coincé depuis dix minutes derrière un camion, il est très tentant de prendre la piste cyclable. C'est humain non ?".

Jean-Marc Belotti conclut que "Paris vit grâce à sa banlieue, ils sont 900 000 chaque jour à venir y travailler. Contrairement aux parisiens, ils ne peuvent pas compter sur un réseau de métro performant, ni tous aller au travail à vélo. Ce serait bien de les prendre en considération" !

Le Conseil d’Etat rejette la requête en suspension du 80km/h

Le Conseil d’État a rendu ce mercredi 25 juillet 2018 son jugement sur deux recours en référé-suspension du décret instaurant les 80 km/h. Il avait été saisi la semaine dernière par un particulier soutenu par la FFMC, et par 57 députés accompagnés de l’Automobile Club des Avocats.

Dans son ordonnance, le Conseil d’Etat établit que le décret instituant la nouvelle vitesse limite de 80 km/h ne porte pas atteinte de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public. De ce fait, il estime que la condition d’urgence n’est pas satisfaite.
En revanche, la requête en annulation de ce décret sera jugée "au fond" par ce même Conseil d’État dans les mois qui viennent. L’appréciation portée par le juge des référés sur l’urgence ne préjuge nullement de l’appréciation que portera le Conseil d’État sur la légalité du décret.

 

Pour en savoir plus, lire l'article complet sur...

Arguments sur le 80 km/h : la non-réponse d'E.Philippe

Le 7 mai dernier, dans une "non-demande" d'audience, le Bureau National de la FFMC s'adressait à Edouard Philippe, le promoteur de la réduction à 80 km/h des vitesses maximales sur les routes birectionnelles, pour protester contre l'absence d'écoute et de prise en compte de l'expérience des associations d'usagers de la route, parmi lesquelles figure la FFMC.

Quelques dizaines de manifestations plus tard, Edouard Philippe transmet sa réponse le 15 juin à la FFMC. Aucune surprise dans ce courrier : le Premier Ministre rappelle que sa décision s'est appuyée sur les rapports du Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité, l'Aménagement (CEREMA) ainsi que de l'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) et du Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR).
Cette présentation sans nuances omet à nouveau de prendre en compte les arguments de la FFMC et d'autres associations...

Ce 5 juillet, le Bureau National de la FFMC "remet le couvert" et, dans une lettre réponse au Premier Ministre, souligne les lacunes de la démarche ministérielle. En voici quelques extraits...

 

Soyez assuré, Monsieur le Premier ministre, que nous connaissons ce dossier aussi bien que vos conseillers [...] Le problème, c’est que vous n’avez pris l’avis que d’une seule catégorie d’experts et que sur cette question de la vitesse, vous avez tranché avec précipitation à l’égard des millions de personnes concernées.

Vous voulez « sauver des vies », avez-vous répété à maintes reprises… Si sauver des vies est toujours une noble cause, aucune personnalité politique, quel que fut son rayonnement, n’y est jamais parvenue par la contrainte, par l’autoritarisme, par le refus du dialogue [...].

Des propositions et l’expérience d’actions ayant démontré leur efficacité, nous en avons aussi, Monsieur le Premier ministre et nous vous l’avons fait savoir à plusieurs reprises. Parmi les premières solutions à mettre en œuvre, nous croyons à l’éducation : la FFMC en fait et ses résultats sont connus. [...] nous avons acquis la conviction qu’il est possible et même moins difficile qu’il n’y paraît, de convaincre que l’amélioration pour tous passe par le comportement et la remise en question de chacun, que la « route » est avant tout un espace collectif et que l’idée de sécurité routière est d’abord une valeur. Mais nous savons aussi que pour y parvenir, pour agir durablement sur ce qui ne sont finalement que des questions de « norme sociale », il faut travailler sur les causes et non sur ses effets ou sur ses conséquences. En décrétant ainsi sur la vitesse maximum autorisée qui n’est jamais qu’une règle absolue, un chiffre fixé dans un univers extrêmement subjectif, nous pensons et nous regrettons que vous ayez davantage décrété sur les effets et les conséquences que sur les causes. [...]

Nous regrettons que vous ne nous ayez pas autant écouté, car nous aussi, nous oeuvrons en faveur d’une réduction des risques [...] cependant, par fidélité à nos convictions fondatrices, notre vision n’est pas et ne sera jamais sécuritaire car nous ne nous permettons pas de juger autrui ni de faire le bien des autres par la force, fût-elle celle de la Loi.
Il y a plus de deux siècles, Benjamin Franklin, un des pères de la démocratie américaine et qui n’était pourtant pas spécialement un laxiste ou un partisan du chaos déclarait : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux ».

 

 

7 mai 2018 : lettre ouverte de la FFMC à E.Philippe
2018-05-07_la_non_demande_de_la_ffmc.pdf
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15 juin 2018 : réponse d'E.Philippe à la FFMC
2018-06-19_reponse_e.philippe_sur_80.pdf
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5 juillet 2018 : la FFMC rappelle ses arguments à E.Philippe
2018-07-05_courrier_1er_ministre.pdf
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Les FFMC PPC et 91 tractent au péage de Fleury en Bière (A6)

Le matin du samedi 7 juillet, jour de départ en vacances pour de nombreux franciliens, une quarantaine de motard-e-s des antennes FFMC PPC et FFMC 91 se sont rendus au péage de Fleury en Bière sur l’autoroute A6. En allant à la rencontre des automobilistes sur la route des vacances, ils ont distribué 700 tracts expliquant les aberrations de la sécurité rentière, 700 autocollants contre le 80 km/h et 700 sucettes normalement destinées aux seuls enfants !

Les usagers de la route ont ainsi été directement informés des constats de la FFMC : « Nos propositions, issues de plus de 40 années d’expérience, sont systématiquement balayées d’un revers de main par le ministre concerné qui préfère collecter la recette des amendes et ne rien dépenser pour la sécurité des usagers. Alors que les grands excès de vitesse ne représentent qu’un pour cent des infractions, la majorité des dépenses sont octroyées aux radars embarqués, aux radars fixes et mobiles et à tout le matériel d’embuscade. Les petits dépassements font de grandes rivières de revenus ».

Le tract qui a été distribué a également fait connaître aux automobilistes quelques propositions de la FFMC : « La sensibilisation et la formation à la route doit faire partie du continuum éducatif et être abordée dans les écoles dès le plus jeune âge » ; « Les tarifs abusifs des autoroutes doivent être revus à la baisse. C’est le réseau routier le plus sûr, mais aussi le plus cher » ; « Les infrastructures routières de plus en plus dégradées sont génératrices d’accidents, alors que l’État ne cesse de raboter le budget des régions et des départements ».

Cette opération conviviale des FFMC PPC et 91 au péage de Fleury en Bière a reçu un excellent accueil auprès des vacanciers.

30 juin à Paris : 3000 motards opposés à la Sécurité rentière !

 

 

Voir l'article et la vidéo de la manifestation parisienne sur www.motomag.com

Manifestation du 30 juin à Paris : direct sur LCI

Le cortège de la manifestation de la FFMC le 30 juin a effectué 2 longues pauses sur son trajet en raison de directs sur les antennes de LCI et C-news.
Voici les arguments pour cette manifestation qui ont été rappelés par Jean-Marc Belotti au micro de LCI.

1er juillet : pourtant, une autre sécurité routière est possible

Sous le thème "Inflation sécuritaire", nous signalons les projets d'entrave à la mobilité qui, en empilant les couches réglementaires, ne répondent pas aux véritables enjeux de société ou de sécurité routière.

 

Ci-après l'historique de nos actions, de la plus récente à la plus ancienne. Consultez les derniers développements sur notre page d'accueil.

 

Pour que les usagers de la route acceptent et partagent les enjeux de la sécurité routière, il faut œuvrer avec eux, et non contre eux.
Pour éviter les comportements à risques, il faut un continuum éducatif que la FFMC réclame depuis presque 40 ans.
Pour améliorer la sécurité sur les routes, il faut un réseau routier bien organisé et bien entretenu.
Pour favoriser une meilleure sécurité, il faut faciliter l’accès au réseau le plus sûr : les autoroutes (qui constituent également le réseau le plus rapide…).

 

Le premier ministre Édouard Philippe a voulu une mesure de "rupture" ? Il l’a eu la rupture, mais ce sera celle des citoyens, exaspérés d’être encore et toujours traités comme des enfants en bas-âge.

 

Samedi 30 juin et dimanche 1er juillet, la FFMC organise des dizaines de manifestations en France contre la surenchère réglementaire et coercitive du gouvernement en matière de "sécurité routière".
Lire l'article complet sur www.ffmc.fr

MANIF samedi 30 juin : LIBERONS-NOUS !

 

La FFMC Ile-de-France, en association avec la FBF, le Vespa Club Paris-Île de France, la FFAC, 40 Millions d’Automobilistes, l’UDELCIM-Rouler Libre, organise une grande manifestation à Paris contre les aberrations de la sécurité dite routière.

 

En province il y aura des actions pendant tout le week-end des 30 juin et 1er juillet. Dans le même temps certaines antennes de la FFMC viendront grossir les rangs de la manifestation parisienne.

 

Le rendez-vous pour celle-ci est le samedi 30 juin à 14h sur l’esplanade du château de Vincennes.
 
Ras le bol l’incompétence ! Emmanuel Barbe et sa bande de nocifs, systématiquement reconduits dans leurs fonctions, continuent leur politique du tout répressif sans parvenir à faire baisser la mortalité.

Ras le bol le racket et l’insécurité ! Ces technocrates malfaisants font le choix politique de dépenser des millions pour promouvoir leur 80 km/h, installer partout des radars et des nouveaux panneaux, avec comme seul objectif que cela leur rapporte beaucoup plus. Mais ils n’investissent pas un cent dans le dédoublement des glissières de sécurité ou la réfection des routes de plus en plus dangereusement défoncées. Sécurité rentière et insécurité routière, voilà leur choix !

Tu veux continuer à pouvoir rouler ? Tu veux le faire en sécurité et en liberté ?


Tu comptes sur nous pour continuer à te représenter et mener au jour le jour le combat pour la défense de nos droits ?
Tu comptes sur nous pour faire cesser cette grande mascarade qui ose encore s’appeler sécurité routière ?
Nous comptons sur TOI pour te mobiliser samedi 30 juin.
Sans TOI, nous ne sommes rien. Sans ta mobilisation et ton soutien, nous ne pouvons rien.

N’oublie pas que le gouvernement compte sur l’usure des mobilisations et cette usure est la rouille de nos droits à toutes et à tous.

Le bureau de l'antenne FFMC Paris Petite Couronne

 

 

Affiche A4 de la manifestation du 30 juin 2018 à télécharger
Affiche à relayer auprès de vos concessionnaires, motocistes, amis, voisins, collègues... La FFMC c'est toi ! Merci ;-)
Affiche manif 30 juin 2018 80KMH V2.pdf
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Deux affiches A5 de la manifestation du 30 juin 2018
A télécharger, plier en 2 et découper !
Et hop, à distribuer aux motard-e-s !
Affiche manif 30 juin 2018 80KMH V2 A5x2
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La FFMC84 rencontre le "télé-évangéliste du 80 km/h"

Dans sa vaste tournée pour promouvoir la baisse de vitesse à 80 à travers la France, M. Barbe est passé dans le Vaucluse. Invitée, la FFMC 84 était présente à sa conférence au milieu des responsables de police, gendarmerie, divers services départementaux et associatifs... Prévenus par les antennes ayant subi l’exercice chez elles et habitués à ce genre de personnes, nous n’attendions pas grand chose de cette présentation jouée d’avance, mais elle n’aura pas été si inutile, car elle aura au moins permis de comprendre comment les partisans du 80 ont pu vendre cette mesure au Premier Ministre, entre autres.

Le discours est bien ficelé, étayé de jolis graphiques qui font bien "scientifique", et assené avec une conviction à faire pâlir un télé-évangéliste. M. Barbe a réponse à tout, il faut dire qu’à force de se faire allumer dans les médias et les débats, il a eu le temps de se roder aux contre-arguments. Quiconque n’est pas bien informé au préalable des enjeux réels ou est sujet par nature à un certain dogmatisme - sans parler de ceux qui gobent sans réfléchir la bonne parole gouvernementale - peut facilement se laisser convaincre. A défaut d’être compétents en sécurité routière citoyenne, les sbires le sont en communication. En gros le principe défendu c’est que moins on roule vite, moins les accidents sont graves, quelles qu’en soient les causes. Donc que l’accident soit dû à l’alcool, à la distraction, à une chaussée abimée, à un sanglier ou à une vitesse inadaptée, que l’on soit à l’origine de l’accident, que ce soit un tiers, tout est amélioré comme par magie. Il y a bien une certaine logique indéniable derrière tout cela. Oui la vitesse est un facteur aggravant, il serait absurde de le nier. Mais le raisonnement de cette politique ne tient pas...

 

 

Lire l'article complet "Les motards, athées de la route ?" sur...

La FFMC et 40 Millions d’automobilistes demandent la suspension immédiate de la privatisation des radars embarqués

Mercredi 16 mai 2018, l’association « 40 millions d’automobilistes » et la Fédération française des motards en colère apprennent dans une note interne rédigée par le ministère de l’Intérieur et publiée cette semaine par Le Canard enchaîné que le Gouvernement met en doute la légalité de l’externalisation de la gestion des voitures-radars embarquées ; alerté à ce sujet, le Délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel BARBE fait la sourde oreille. « 40 millions d’automobilistes » et la FFMC demandent la suspension immédiate de la mesure qui est déjà entrée en vigueur en Normandie et demandent au Président de la République d’arbitrer le système.

 

 

La note, rédigée par la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) le 30 mars 2017, expose que « l’externalisation [des contrôles de vitesse] devrait être prévue par la loi, celle-ci devant expressément prévoir la possibilité, pour des opérateurs privés, de procéder à ces opérations ». Autrement-dit, la privatisation des radars embarqués, soumise à une expérimentation dans l’Eure et entrée officiellement en vigueur en Normandie le 23 avril dernier après que la société Mobiom a remporté l’appel d’offres, ne serait pas inscrite dans la loi française…

 

« Cela signifie que des usagers de la route se font flasher par ces voitures-radars depuis déjà plusieurs semaines, peut-être en toute illégalité ! Et que la Sécurité routière entend poursuivre le processus de généralisation de la privatisation à tout le territoire français en ignorant purement et simplement les remarques du ministère de l’Intérieur, dont elle dépend ! » s’insurge Daniel Quéro, président de « 40 millions d’automobilistes ».

 

« Le Gouvernement s’engage dans la privatisation de la Sécurité routière, qui devient toujours un peu plus rentière.

 

La chasse au profit est lancée, avec les usagers de la route en guise de gibier. Avec la privatisation des voitures-radars, on parle de centaines de millions d’euros issus des amendes pour infraction à la vitesse, peut-être collectés en infraction à la loi française » explique France Wolf, co-coordinatrice de la FFMC.

« Nous demandons la publication officielle de la note de la DLPAJ afin de connaître précisément les motifs d’inquiétude du ministère de l’Intérieur quant à la légalité de la mesure. Nous demandons également la suspension immédiate de la mesure et en appelons au Président de la République : nous souhaitons qu’il entende enfin la gronde générale des usagers de la route, qui sont la cible depuis plusieurs années de mesures inutiles sur le plan de la sécurité routière et pénalisantes pour leur mobilité et leur pouvoir d’achat : la hausse de la fiscalité sur les carburants, la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h, et maintenant la potentiellement illégale privatisation des radars-embarqués » conclut Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

 

 

Retrouvez le communiqué du Bureau National de la FFMC : ici.

Monsieur le Premier Ministre, nous avons l’honneur...

Lettre ouverte de la FFMC à Edouard Philippe

Monsieur le 1er Ministre,
Nous avons l’honneur de ne pas vous demander audience.

A quoi bon ? Dès avant le 9 janvier, votre décision était prise. Sans tenir compte ni même seulement entendre en séance plénière du Conseil national de sécurité routière (CNSR) les associations qui comme la nôtre travaillent d’arrache-pied, au prix de grands sacrifices de leurs bénévoles, pour faire en sorte que les usagers comprennent et s’approprient les enjeux de sécurité routière. Non, vous, vous avez décidé, avant des échanges qui pourtant auraient pu éclairer votre démarche : nous avons fait des recherches : avant votre nomination, la sécurité routière au niveau où nous la pratiquons vous était étrangère. Par ailleurs, elle était totalement absente du programme du Président Macron, à part pour en dire qu’il était opposé à la mise en œuvre généralisée des 80 km/h…

Devons-nous en conclure que vous jugez n’avoir rien à apprendre des spécialistes que nous sommes ? Le son de cloche des actuaires de la DSR vous suffit ? Puisque vous n’entendez pas toutes les parties prenantes, vous décidez, vous tranchez... Vous êtes le 1er Ministre. Mais vous donnez votre avis personnel sur le sujet : l’avis d’Edouard Philippe... Pas nous monsieur le 1er Ministre. Nous, nous portons la voix de nos adhérents et bien au-delà, celle du Mouvement motard FFMC qui s’appuie sur bientôt 40 années de travail assidu dans tous les domaines qui touchent aux deux-roues motorisés. Nous portons la voix de milliers de motards et scootéristes que la politique de sécurité routière pratiquée par vos services tue chaque jour sans rime ni raison. Si les propositions faites par la FFMC depuis des dizaines d’années avaient été mises en œuvre, nous n’en serions pas là à ce jour. Nous le savons et mieux, nous le prouvons : nous avons pallié les manquements des Pouvoirs publics en créant nous-mêmes les outils de notre propre sauvegarde. A notre échelle ? Non, nous avons fait plus grand que nous : nous avons créé une Mutuelle d’Assurance, une maison d’Edition, une association de formation qui gère un réseau de moto écoles éthiques, une association d’éducation populaire pour les jeunes, notre programme pour la jeunesse a obtenu l’agrément de l’Éducation nationale, nos militants interviennent en milieu scolaire pour sensibiliser... Nous ne faisons pas que nous opposer ou réclamer monsieur le 1er Ministre, nous mettons en œuvre, nous ne sommes pas les agités du casque que certains veulent faire accroire. Nous sommes la Fédération Française des Motards en Colère.

Nous avons sollicité Madame Royale en son temps, Monsieur Hulot dernièrement, sans retour aucun. Le mépris. Le mépris des classes dites dirigeantes pour leurs administrés. Ce mépris exprimé et ressenti également par les élus de la République, y compris ceux de vos propres rangs, car eux non plus vous ne les avez pas consultés. Alors que nous, si. Certains nous soutiennent, le savez-vous ? 
Nous leur avons écrit et parlé. Et ils nous ont entendus. Mais pas vous. Pourtant nous en sommes persuadés, il nous faut échanger. La FFMC n’est pas opposée aux 80 km/h par un principe benêt d’opposition systématique. Ce sont 37 années de réflexion, d’actions et de recherches qui l’ont amenée là. La politique de sécurité routière répressive pratiquée par vos services est mauvaise pour la cause même qu’elle prétend servir ! Et tout particulièrement pour les usagers fragiles dont nous faisons partie. Nous le savons ! Nous le vivons tous les jours sur le terrain !

Monsieur le 1er Ministre, vous voulez sauver des vies ? Nous, nous en sauvons. Voulez-vous savoir comment ? Voulez-vous entendre ce que nous avons à dire ? Voulez-vous écouter nos propositions, qui font nos revendications ?

La balle est dans votre camp : dans l’attente de l’écoute que vous, Monsieur le 1er Ministre, nous refusez comme vous refusez d’écouter les élus de la République, députés, sénateurs, présidents de conseils départementaux, maires et surtout, la grande majorité des citoyens de notre pays, dans l’attente de cette concertation qui n’existe que dans les éléments de langage de votre gouvernement, nous nous ferons entendre par les derniers moyens d’expression que vous nous laissez : la rue.

Pour la Fédération Française des Motards en Colère,
Pour le Bureau national,
Fabien Delrot, coordinateur.

Sud Radio : 80 à l'heure partout ?

Jeudi 19 avril, Jean-Marc Belotti était l'invité de Philippe David sur Sud Radio dans l'émission "Seul contre tous".

Prises de paroles, réactions d'auditeurs, réécoutez le podcast sur...

Reportage sur la manifestation du 15 avril (vidéo)

En déclarant à la télévision, le 12 avril, que le 80 km/h serait bel et bien appliqué au 1er juillet, Emmanuel Macron espérait-il voir retomber la mobilisation des motards. ? Raté : après une mobilisation massive en régions le samedi 14 avril, ils étaient 5 000 à rejoindre Paris le dimanche 15. La parfaite synchronisation des antennes des fédérations d’Ile-de-France a littéralement paralysé le périphérique parisien en début d’après-midi.

 

Voir la vidéo de cette journée de mobilisation très particulière sur Motomag.com

15 avril : 4000 motards bloquent le périphérique en 4 points

4000 motards ont manifesté ce dimanche 15 avril en Ile-de-France à la suite de plus de 30.000 motards qui se sont mobilisé samedi en régions. Cette mobilisation exceptionnelle dans toute la France (plus de 120 manifestations depuis le début de l’année !) fait suite aux annonces du Comité Interministériel de la Sécurité Routière du 09/01/2018 (CISR) dont la limitation à 80 km/h des routes (départementales et nationales) bidirectionnelles sans terre plein central. Cette mesure est supposée sauver 300 vies par an ! La FFMC estime l'obligation que tous les véhicules roulent à la même vitesse, rendant ainsi impossible les dépassements, ne peut pas conduire à réduire la mortalité, tout au contraire. L'arsenal répressif, qui lui se met en place, a des objectifs bien plus clairs.

Face à cette politique de sécurité rentière, la FFMC soutient auprès des élus et des ministères d'autres propositions : l'entretien et l'adaptation des infrastructures routières dangereuses, une formation et une information continue des usagers, etc.

 

Les antennes franciliennes de la FFMC proposait ce dimanche cinq rassemblements : la FFMC 77 à Pontault Combault, la FFMC 78 à Louveciennes, la FFMC 91 à Evry, la FFMC 95 à Saint-Ouen l'Aumône, la FFMC Paris-Petite-Couronne sur l'esplanade du château de Vincennes.

 

Le cortège des FFMC 77 et PPC sont tout d'abord passé devant la mairie de Vincennes, histoire de rappeler la revendication en cours sur le stationnement GRATUIT des 2-roues motorisés. Le groupe s'est ensuite engagé sur le périphérique nord, où il a opportunément croisé le cortège conduit par la FFMC95 au niveau de la porte de Pantin. Les motards ont alors coupé leurs moteurs pendant plus d'une heure pour exprimer leur ras-le-bol !

 

Porte de Pantin : le cortège de la FFMC 95 croise celui des FFMC 77 et PPC : moteurs arrêtés pendant plus d'une heure !
Porte de Pantin : le cortège de la FFMC 95 croise celui des FFMC 77 et PPC : moteurs arrêtés pendant plus d'une heure !

Au même moment, la FFMC 78 partie de Louveciennes et arrivée sur le périphérique sud s'est arrêtée au niveau du radar de la porte de Chatillon pour souligner le caractère inutilement répressif de cette politique. Le cortège de la FFMC 78 a ensuite rejoint les motards encadrés par la FFMC 91.

Les 4 cortèges se sont ensuite retrouvés vers 17h30 sur l'esplanade du château de Vincennes. Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC PPC, s'exprimant au nom des 5 antennes franciliennes a rappelé que la FFMC restait mobilisée et a demandé aux motards de rester "connectés" sur les sites et pages Facebook de la FFMC pour être informés des prochaines actions !

80 km/h : la mobilisation ne fait que commencer !

Après 120 manifestations et une mobilisation sans précédent des antennes de la FFMC depuis le début de l'année, plus de 30.000 motards et automobilistes ont répondu ce week-end à l’appel de la FFMC, soutenue par 40 Millions d’Automobilistes. A travers toute la France, les 85 antennes départementales ont organisé des manifestations d’une ampleur rarement rencontrée depuis la création de la FFMC en 1980, avec plus de 100 points de ralliement, de Bourg en Bresse à Montreuil sur Mer, de Quimper à Lons le Saunier, et dans toutes les capitales régionales !

Face à cette colère des usagers de la route, qui porte l’espoir d’une meilleure politique de sécurité routière, enfin tournée vers eux, l’exécutif se mure dans l’indifférence et implore comme toujours qu’on lui fasse confiance.

La Fédération Française des Motards en Colère appelle donc dès aujourd’hui l’ensemble de ses antennes départementales à continuer et amplifier leur mobilisation : interpellation des élus ou des représentants de l’Etat, échanges avec nos concitoyens, distributions de tracts, barrages filtrants, manifestations, etc.

 

 

Lire le communiqué de presse intégral de la FFMC nationale ici.

TF1 20 heures : "80 km/h, ils disent NON à Macron"

Anne-Claire Coudray :
"Revenons maintenant en France avec une autre forme de contestation qui a fait beaucoup de bruit ce week-end : les motards en colère ont organisé des rassemblements dans tout le pays avec dans le collimateur le passage aux 80 km/h sur les routes secondaires. Emmanuel Macron est revenu sur la mesure, jeudi sur notre antenne, et il ne les a toujours pas convaincu...".

Revoir l'intégralité du journal de TF1 à 20 heures le 15 avril 2018 : ici.

 

France 3 IdF : "les motards sont en colère et ils comptent bien se faire entendre"

France Wolf, du bureau national de la Fédération française des motards en colère (FFMC), explique : "Le problème des 80 km/h, c'est que c'est symbolique de la sécurité routière actuelle. Elle est répressive, ça veut dire que les usagers de la route, ils n'arrivent pas à s'approprier les enjeux de sécurité routière puisqu'ils se sentent agressés, surveillés, punis...alors qu'avec une sécurité routière qui s'associerait aux usagers, on pourrait obtenir des résultats plus probants".

 

Jean-Marc Belotti est le coordinateur de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) à Paris : "Aujourd'hui, on n'arrive pas à passer en dessous des 3500 morts par an. On a fait des propositions, notamment pour développer la formation des jeunes qui seront les conducteurs demain, et renforcer les infrastructures routières qui sont aujourd'hui catastrophiques".

 

Lire l'article complet ici.

 

Ci-dessous : le reportage du "19-20" national de France 3 : "80 km/h la mobilisation continue".

Dimanche 15 avril : CA SUFFIT !

La Fédération Française des Motards en Colère de Paris et Petite Couronne et les antennes d'Ile de France appellent tous les usagers de la route à manifester le dimanche 15 avril (attention : voir heures et lieux de rendez-vous ci-dessous). La baisse de la vitesse à 80 km/h n'est que l'une des nombreuses mesures inadaptées prises par la Sécurité Rentière et l'Etat. C'est la raison pour laquelle nous nous mobilisons plus généralement contre les incohérences de la sécurité routière et de facto contre la limitation à 80.

De nombreux élus et députés, notamment en région, sont dubitatifs et se posent légitimement des questions quant à cette baisse de la limitation de vitesse. D'autres y sont clairement opposés et l'on fait savoir à Monsieur le Premier ministre, Édouard Philippe, qui n'en a pas tenu compte.
Les fonctionnaires influents et nocifs du CNSR (Conseil National de la Sécurité Routière) sont à Paris. Les décisions contre les usagers de la route se prennent à Paris, alors BLOQUONS PARIS !!!

La Fédération des Bikers de France, le Vespa Club Paris Ile-de-France, 40 Millions d'Automobilistes, la Fédération Française des Automobilistes Citoyens, l'Udelcim, et Valve appellent également leurs adhérents et tous les usagers à rejoindre la mobilisation.
Plus nous serons nombreux, mieux nous serons entendus !
 
Jean-Marc BELOTTI
Coordinateur FFMC Paris et Petite Couronne
Celui qui combat peut perdre. Celui qui ne combat pas a déjà perdu...

 

 

Téléchargez l'affiche de la manifestation, diffusez-là auprès des concessionnaires, motocistes...
Manif 15042018 PPC.pdf
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Le 15 avril : affiche ta colère !

Merci de ne pas afficher sur la voie publique et tout autre lieu, objet ou emplacement qui pourrait créer des nuisances.

Autocollant "Tu ne voleras point"
AUTOCOLLANT-FFMC-2017-02 Voleras point.p
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Autocollant "Service public = gratuité"
AUTOCOLLANT-FFMC-2018-04 Service public
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Autocollant "80 kmh : stop au racket"
AUTOCOLLANT-FFMC-2018-02 Stop racket 80.
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14-15 avril : UNE AUTRE POLITIQUE DE SECURITE ROUTIERE !

" Plus de 120 manifestations ont déjà eu lieu depuis le début de l’année dans toute la France, c’est d’une ampleur jamais vue depuis la création de la FFMC en 1980. Le Premier Ministre reste droit dans ses bottes, le Président refuse d’écouter la critique sur cette mesure absurde et cache-misère ? Ils ont tort : la colère gronde, nous réclamons une vraie politique de Sécurité routière, sur du long terme, avec les français, et pas contre eux. Notre mobilisation ne fait que commencer ! ”.
Fabien Delrot, coordinateur du Bureau National de la FFMC

 

Depuis que le Premier Ministre a décidé sur “conviction personnelle”, en début d’année, de la mise en place du 80km/h sur les routes départementales, la mobilisation n’a cessé de croître pour dénoncer cette mesure. Visiblement imaginée par des communicants en manque de coup d’éclat, elle va à l’encontre de tout ce que doit être une politique de sécurité routière.

On ne peut pas réduire la vie des usagers de la route à une formule mathématique, fusse-t-elle inventée par des ingénieurs suédois en 1970 pour anticiper les conséquences du passage de la conduite à gauche à la conduite à droite...

L’Etat a mis en place un Conseil National de la Sécurité Routière, qu’il n’a même pas pris la peine de consulter, sur cette mesure, ni aucune de celles annoncées le 18 janvier. Pourtant, tous les experts, tous les représentants d’usagers de la route - dont la FFMC - y sont représentés, et travaillent d’arrache-pied à de véritables mesures capables de changer les choses sur le long terme ;

Depuis plus de 10 ans l’Etat ne prend que des mesures contre les usagers de la route, sans jamais investir, ni sur l’éducation ni sur la formation ; quant aux infrastructures, elles ne cessent de se dégrader, sans que rien ne soit fait !

Enfin, on ne peut pas demander aux Français de “faire confiance” à l’exécutif pour arrêter “ si ça ne marche pas”, quand les résultats de l’expérimentation utilisée pour justifier cette mesure ont d’abord été cachés, puis arrangés pour aller dans le sens du gouvernement.

MOBILISE-TOI, en régions aussi dès samedi 14 avril !

 

La FFMC appelle à une grande mobilisation nationale en régions dès le 14 avril pour une vraie politique de sécurité routière. Motomag.com récapitule la liste des rendez-vous... de la FFMC 01 à la FFMC 95 !

Depuis le 28 août, l'antenne Paris Petite Couronne bataille contre les décrets qui imposent le port du masque sous les casques des motardes, motards et scootéristes. Un courrier au préfet de Paris n'aura pas suffit pour faire entendre le bon sens et il aura fallu que l'antenne attaque en justice cette décision pour obtenir le 18 septembre une ordonnance favorable du Tribunal administratif.

Cette décision de justice n'était visiblement pas suffisante pour les préfets des Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, qui avaient pris de leur côté des arrêtés distincts à celui du préfet de police de Paris, amendent leur texte.
Nous avons donc dû interpeler les 3 préfets de petite couronne à plusieurs reprises pour leur rappeler l'ordonnance du Tribunal et notre demande d'extraire les usagers de 2 roues motorisés de l'obligation du port du masque sous leur casque.

 

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